Les crustacés

 

Bernard-l'ermite - Clibanarius erythropus (Latreille, 1818)

Espèce commune des fonds rocheux. Ils sont dépourvus de carapaces. Et, ils protègent leurs abdomens mous en s'introduisant dans des coquilles de gastéropodes morts et parfois de bivalves. Pour chercher une coquille adaptée à leurs dimensions, les pagures ne procèdent pas par essais hasardeux mais ont un comportement intelligent.

 

Clibanarius erythropus Clibanarius erythropus
Clibanarius erythropus

 

Grand bernard-l'ermite - Dardanus arrosor (Herbst, 1796)

C'est le plus grand des Pagures de Méditerranée. On le trouve dans les 100 premiers mètres. Sa coloration est rouge orangé. Il vit parfois en parfaite symbiose avec certaines anémones fixées sur la coquille.

 

(Eupagurus, Pagurus) arrosor (Eupagurus, Pagurus) arrosor
(Eupagurus, Pagurus) arrosor

 

Langouste - Palinurus elephas (Fabricius, 1787)

&Espèce vivant entre la surface et une centaine de mètres. Les langoustes se rencontrent surtout entre 20 et trente mètres. En hiver elles migrent vers les zones plus profondes. Elles peuvent atteindre 50 cm.

 

Palinurus vulgaris Palinurus vulgaris
Palinurus vulgaris Palinurus vulgaris
Palinurus vulgaris

 

Crevette nettoyeuse - Stenopus spinosus (Risso, 1827)

Cette crevette est assez commune. On la rencontre dans les failles et les grottes.

 

Stenopus spinosus

 

Crevette cavernicole rayée - Plesionika narval (Fabricius, 1787)

Très belle crevette vivant normalement sur les fonds sablo-vaseux et rocheux jusqu'à 900 m, généralement entre 200 à 400 m de profondeur. On la rencontre toutefois dans les grottes où la nuit à partir de 30 m de profondeur. Elles y retrouvent vraisemblablement des condition similaire à leur biotope: C'est à dire peu de lumière et peu de courant. Elle forme, parfois, des groupes de plusieurs milliers d'individus.

C'est une crevette de taille moyenne qui peut atteintre (sans rostre) 95 cm. Le rostre est très long, légèrement recourbé vers le haut. Il peut parfois être aussi long que le corps. Ses bords (dorsal et ventral) ont de nombreuses dents très rapprochées (Plus de 40 dents). Certaines sont situées en arrière de l’orbite. La taille des dents diminue graduellement vers l’extrémité du rostre.
Le corps est d'un blanc transparent avec des rayures rouges et argentées. Les antennes et le rostre sont colorées de rouge.

Elle est pêchée en grande profondeur avec des chaluts de fond, dragues et nasses. Comestible, elle est présente régulièrement sur les marchés de Méditerranée occidentale.

 

Plesionika narval Plesionika narval
Plesionika narval Plesionika narval
Plesionika narval Plesionika narval

 

Galathée bigarrée - Galathea strigosa (Linnaeus, 1761)

D'un beau rouge rayé de bleu, on la rencontre sous les pierres et les rochers jusqu'à 40m. Elle possède un petit rostre pointu et de longue pinces épineuses. Elle doit son nom à une nymphe de la mythologie grecque: Galatea.

 

Galathea strigosa

 

Araignée des anémones - Inachus phalangium (Fabricius, 1775)

C'est un petit crabe (nommé à tort araignée!) que l'on rencontre dans trois anémones vertes sur quatre. Il atteint au maximum 35 mm et se rencontre dès la surface. Il doit son nom commun à sa ressemblance avec une araignée.

 

Inachus phalangium Inachus phalangium

 

Grande araignée de mer - Maja squinado (Herbst, 1788)

Peut atteindre 25 cm. Sa carapace est hérissée de pointe. Se rencontre dès le printemps près de la surface, le reste de l'année en profondeur.

 

Maja squinado Maja squinado

 

Crabe pileux - Pilumnus villosissimus (Rafinesque, 1814)

Il existe 4 espèces du même genre en Méditerranée dont l'identification sur photographie est impossible. Il a une coloration brune tirant sur le rouge. Ses pattes sont striées et les pinces brun foncé. Il vit dans les trous et les failles à toutes profondeurs. Se nourrit de petits animaux et de végétaux. Il recherche sa nourriture à la tombée de la nuit.

 

Crabe pileux

 

La dromie velue - Dromia personata (Linnaeus, 1758)

La dromie (Dromia personata) a un corps bombé avec une carapace plus large que longue. Elle peut atteindre une largeur de 9cm et une longueur de 7 cm. (non, les chiffres ne sont pas inversés). D'une coloration brune, son corps et ses pattes sont entièrement recouverts d'un duvet. A l'exception, comme on peut le voir sur ces photos, les doigts des pinces sont de couleur rose.
C'est une espèce commune à toute la Méditerranée. On la rencontre sur les fonds de roches, les graviers et les grottes, entre la surface et semble-t-il 100 mètres de profondeurs. Elle utilise très fréquemment des éponges ou des tuniciers pour se camoufler. Elle les découpe avec ses pinces ou bien les arrache des rochers. Ensuite elle les maintient sur son dos grâce à ses pattes postérieures. Les spongiaires ou les tuniciers continuent ainsi leur croissance. Ses prédateurs, comme le poulpe, ne voient eux que l'éponge derrière lequel elle est dissimulée.

 

Dromia personata Dromia personata

 

Petite cigale de mer - Scyllarus arctus (Linnaeus, 1758)

Vit sur les fonds rocheux et dans les posidonies entre la surface et 50 m. Elle atteind une quinzaine de cm.

 

Scyllarus arctus

 

Araignée rouge - Lissa chiragra (Fabricius, 1775)

Atteint 4cm. Elle Vit sur des fonds de 30 à 80m. Elle a une coloration rouge.

 

Lissa chiragra

 

gonfaron - Pagurus prideaux (Leach, 1815)

Le gonfaron (ermite de Prideaux) est un pagure qui mesure jusqu’à 6 cm. On le rencontre dès 10 m de profondeur, sur les sols meubles et, un peu partout en Méditerranée. Le gonfaron établie une symbiose avec l’actinie Adamsia palliata. Contrairement aux autres pagures, la symbiose est ici beaucoup plus étroite. L’Adamsia possède des tentacules blanches. Sa base brune est parsemée de taches de couleurs roses à violettes. Dérangée (voir photo ci-dessous), elle lance des filaments violacés munis de cellules urticantes. Toujours solitaire, elle se fixe sur les carapaces habitées par les gonfarons. En fait, Elle se positionne de manière à ce que ses tentacules soient à la base de la coquille, le plus proche possible de l’orifice buccal du crustacé. Avantage pour elle : mobilité et bien sur alimentation. A mesure que le crustacé grandit, l’anémone sécrète une substance qui durcit et encercle complètement la coquille. En s’adaptant ainsi à la croissance du crustacé, l’anémone lui épargne la nécessité de renouveler son logis. Autre avantage pour le gonfaron, la protection que lui offre les tentacules de l’anémone.

 

Pagurus prideaux Pagurus prideaux
Pagurus prideaux Pagurus prideaux

 

Homard - Homarus gammarus (Linnaeus, 1758)

le homard est un chasseur nocturne qui loge dans des galeries qu’il creuse d’ailleurs souvent lui même. Il se nourri de vers, de petits crustacés, de cadavres en décomposition et de bivalves. Il se sert de ses pinces pour broyer les coquillages. La première paire de pattes possède d’énormes pinces de tailles inégales. Leur longueur est environ égale à celle du corps. Les 4 autres paires ont soit des pinces plus petites soit des griffes. La plus grosse des pinces lui sert à broyer ses proies, l’autre à les saisir. Sa coloration est gris bleu. Les pinces elles, tirent sur le jaune-orange et les antennes sont rouges...

 

Homarus gammarus Homarus gammarus

 

Crustacés planctoniques - ? ?

vraisemblablement des Gammares.

 

Crustacés Crustacés