Un Monde qui chavire
Il y longtemps que je souhaitais reprendre ce site. En effet cela fait plus de dix ans qu'il est en pause. Plusieurs raisons pour cela, le manque de temps, le manque de courage mais aussi un certain écœurement vis à vis d'un être humain qui refuse de voir que l'on chavire.
En dix ans tout a changé. Les réseaux sociaux sont arrivés. Internet est allé se réfugier dans ce que les médias appelle le dark Web.
Dark? Uniquement pour ces entreprises commerciales qui ne peuvent pas y récupérer nos données personnelles et nous utiliser comme de la marchandise. Dommage que seuls les escrocs s'en soit rendu compte et non pas la majorité des internautes.
Le monde a bien changé. Les réseaux sociaux sont arrivés. On ne s'échange plus que du vent. On fait d'une montagne quelques mots, qui pourtant ne font que passer. Montagne qui parfois déverse un torrent empoisonné détruisant tout et laissant un goût de sang.
Le quotient intellectuel moyen de la population mondiale a baissé. En est-ce la cause ou la conséquence? Je vous laisse juge.
En dix ans tout a changé. Les smartphones sont arrivés et avec eux une superbe invention: les "apps". Ces petites applications qui tournent 24 heures sur 24 et nécessitent des centres de traitement de plus en plus gros qui sont à l'origine d'une partie non négligeable du réchauffement climatique.
Le monde a bien changé. Les smartphones sont arrivés. Maintenant la moindre photo d'un lieu sauvage et beau le transforme en destination à la mode. Il n'a plus alors qu'a livrer son dernier combat.
Le monde n'a pas grandi, bien au contraire. Réseaux sociaux et smartphones sont arrivés. Comment surprendre ceux qui sont maintenant habitués à tout? Comment continuer sans avoir l'impression de perdre son temps? Les alarmes ne servent visiblement à rien. Que ferons nous quand il n'y aura plus rien?
Je vous avais montré la mer. Je vous avais montré ma mer. Je vous avais montré notre mer: la Méditerranée. Je vais essayer de continuer mais cette fois-ci en essayant aussi d’être lisible sur smartphone. Oh, je ne vais pas faire semblant d'y croire, nous allons laisser le pire arriver. C'est certain. Nous sommes tous sur le même bateau. Mais avant qu'il chavire, et que tout ce que l'on connaît ne disparaisse, je voudrais encore une fois essayer de vous en montrer sa beauté.
